Australie, je t’aime.
Toujours pas grand-chose de bien nouveau sous le soleil à vous raconter, mais j’arrive quand même à m’occuper pour l’instant. Déjà, le triple DVD collector d’AC/DC qui arrache tout : 7 heures de bonheur dont les plus mécontents sont… mes slips (je vais d’ailleurs finir de regarder ces 3 dividis dans le plus simple appareil parce que je n’ai plus de lessive) – je pense y revenir plus longuement dans quelques jours - travailler mon solo sur l’esquisse de rock sudiste mis au point par votre serviteur et Gur le branleur, ainsi que le riff d’outre-tombe qui déchire sa race et fait peur aux chrétiens, lire « Black Poher », polar qui se passe dans mon bourg, aller voir mes potes les pourfendeurs, envoyer des cvs et lettres de motivation et bien sûr, faire caca.
Mais vous vous dites : et le rapport avec le titre, à part AC/DC, crevard ?
Déjà, je vous emmerde, bande de chiures d’hanneton rachitique et j’en fais un balai de curling de votre scrotum. En restant poli, c’est juste pour faire part de l’amour que je porte à ce pays et du fantasme touristique qu’il me procure. Le paradis sur terre : des kangouroux, Sydney, une des plus belles villes du monde, l’Ayers Rock, les aborigènes, le Bush australien, Kylie Minogue, Crocodile Dundee …
Mais surtout un putain de pays rock’n’roll à souhait, et c’est pour ça que je l’aime. Vous n’êtes pas sans savoir le véritable culte que je voue au plus grand groupe du monde, de la terre, de la galaxie j’ai nommé AC/DC et son guitariste de légende, Angus Young. Depuis, je me suis intéressé aux nombreux autres groupes dans la même veine et de la même île et après moultes expériences, j’affirme que l’Australie est une terre rock’n’roll à souhait, doit y avoir un cimetière d'indiens rockers en dessous ou un truc du genre à la Poltergeist, enfin, j’dis ça… Nous ne parlerons pas ici de INXS ou de Midnight Oil, mais de deux groupes qui aiment le vrai rock et le font savoir, j’ai nommé Rose Tatoo et Wolfmother.
Rose Tatoo est apparu sur la scène australienne au milieu des seventies, à peu près en même temps que AC/DC (il me semble d’ailleurs que le chanteur des Tatts – celui qui joue le méchant, petit, à la crête dans Mad Max III, une daube mais on ne peut pas réussir partout - a joué avec certains membres d’Acca/Dacca). La recette : du rock’n’roll avec une bonne énergie punk qui envoie du steak et un guitariste lead (Pete Wells, rattrapé par le crabe en ce début d’année), jouant uniquement ou presque au slide. Et le résultat, c’est que leur tout premier album que j’ai eu la chance d’écouter est une véritable bombe, des titres imparables au service de la furie et de l’air-guitar, et l’on bouge la tête, les pieds et les mains sans s’en rendre compte sur « Rock’n’Roll Outlaw »(bon, ok, c'est un clip de beauf ), « We Won’t Be Beaten » le blues génial « The Butcher and Fast Eddie » ou sur la décharge cataclysmique qu’est « Astra Wally ». Les tatts ont d’ailleurs sorti un album cette année qu’il me faut écouter.
Le deuxième groupe est beaucoup plus jeune. Vous avez du entendre leur chanson-phare « Woman », utilisé dans de nombreuses pubs, mixée, remixée et reremixée pour être vidée de sa substance pour plaire aux gros connards attardés finis à l’huile de vidange qui ressemblent à des bancs de tourteaux à danser la tecktonic tous les samedis soirs au Fucking Blue Boy.
Pour ceux qui l’avaient pas pigé, il s’agit de Wolfmother, des jeunots qui ont tété leur maman et aussi sûrement nagé dans les balloches à Papa, entouré de Deep Purple, Led Zep, Black Sabbath, et autres AC/DC sans être finalement si éloigné qu’un White Stripes. Malgré ces grosses influences, le groupe peut se targuer d’être fortement original, notamment par l’utilisation d’un orgue hammond et par une musique pas compliquée mais terriblement efficace !! Une preuve ? « Joker and the Thief », « White Unicorn », …
Alors, j’ai pas raison ? Voilà pourquoi l’Australie est un super pays. Et voilà ce qui nous faut comme ziq pour les festoch’s. Et vive le rock qui fait dresser les poils sur le plock !!
P.S : en matant Orange Mécanique, j’ai mis au point une théorie. Si ce film et Shining sont autant réussis, c’est dû bien entendu au talent du réalisateur mais surtout à la performance incroyable et surréaliste des deux acteurs principaux, mélange de folie et d’imprévisibilité. Il faut le dire : Malcolm Mc Dowell et Jack Nicholson, ils trouent le cul ! C’est pour cela qu’Eyes Wide Shut nous les brise pendant deux jours et vingt-deux heures (comment ça, deux heures quarante ? Ca m’étonnerait) : le charisme de Tom Cruise équivalant à celui de la loutre bigarrée de Saint-Jean la Palisse, ce film ne peut qu’être une daube ( et je m'excuse mais ce n'est pas la fouf de Nicole qui va le sauver).