« Mais dis-donc, Thierry, y'a un crevard là !! Ah, bah, ouais »
Février, mois merdeux par excellence, où la température n'est plus assez fraîche pour rendre les paysages blancs comme l'écume pour le bonheur des petits comme des grands, mais lors duquel, ajouté à la pluie et au vent, des germes se baladent en moins de deux dans nos sinus et nous rendent malades à crever, une toux de tubar accompagnés de glaires, de morve servant aux Tournesols de van Gogh, mais aussi parfois de matières encore plus douteuses, mais évitons les détails, j'ai faim...
Mais surtout, le mois de février (même si on est en mai, et n'oubliez pas que je suis l'écrivain attitré de ce blog encore plus important pour le reste de vos jours que « LA BIBLE » ou « GOOGLE POUR LES NULS », donc je fais ce que je veux et si vous êtes pas content, allez donc sur un de ces blog de mes deux balloches qui pullulent sur le net aussi utiles à vos pauvres vies qu'un stradivarius à un lamantin !!) n'a pas encore son crivarde of ze monsse.
Donc, il aurait été facile de paul (et surtout mickey) sur ces crevards de banquiers qui spéculent ( synonyme de s'en prendre plein le fion et c'est toi qui paye) avec notre argent... mais moi, je suis un rebelle, la société je lui pisse à la raie et ce qui m'a énervé en février, et c'est pourquoi qu'il est mon crevard, c'est.... JEAN-MARC FERRERI !!
Attention !! Tous ceux conchiant le foot doivent impérativement d'arrêter de lire ce texte sous peine d'avoir les yeux qui saignent, les mains qui tremblent et les fesses qui font bravo).
A l'époque, quand Ferreri réussissait un contrôle, toute le monde l'acclamait.
Alors, certains vont me dire : « c'est qui ce mec, c'est celui qui t'as vendu des pompes Kipsta en te disant que Nadal utilise les mêmes à Rome » ou bien peut-être le crevard de chauffard de bus à Brest qui t'a laissé en plan pour un retard de deux secondes et qui te matait dans le rétro le sourire aux lèvres ( mec, si je te retrouve, je te les fait bouffer accompagnés de liquides séminaux de trente-deux origines différentes, et ensuite, je te jette aux tigres !!)... Non, c'est tout simplement un ancien joueur de foot des années 80, plus glorieux que Sylvain Kastendeuch mais moins que Bruno bellone, qui se permet de donner des leçons sur M6 les jours de matchs de coupe de l'UEFA en compagnie de Thierry « Tous ces coréens, y se ressemblent » Roland.
Quand Ferreri jouait en Equipe de France, tout le monde s'en foutait car il y avait Dalida qui passait à Sacrée Soirée.
Cet ancien joueur, qui devait être le nouveau Platini et qui ne fut en fait que l'idole de Frédéric Danjou, a suivi la mode du commentateur sportif qui s'y connaît puisqu'une fois, il a fait une passe avec son moignon. Mais chacun son style : quand Dugarry fait dans le « Vous êtes tous des burnes, surtout Domenech », quand Lizarazu fait dans le « Ouais, ben moi, j'aurai centré et de toute façon, y méritent rien du tout », et bien le Ferreri, tout comme le Leboeuf, lui s'obstine dans le « Vive la France et ses clubs » : c'est pourquoi, à chaque match, l'équipe française, aurait dû bénéficié de 17 pénaltys et leurs adversaires de 14 cartons rouges, alors que finalement « nous nous inclinons sans avoir démérité » (à ce moment, Thierry Roland lève la gueule de son whisky et dit : « c'est pas faux, c'est pas faux »).
Ce chauvinisme, déjà connu avec Leboeuf durant l'Euro 2008 ( Ah d'accord, si maintenant, on peut casser des joueurs, mais TA GUEULE) a toute fois le mérite d'une seule chose : couper le son de la télé pour se faire sa propre opinion. Mais une question revient en suspens : quand on y repense, Gravelaine, Balbir, Jeanpierre, Ferreri, Roland, Larqué, Leboeuf, Lizarazu, ça vous dit pas de fermer vos gueules, je sais pas, pour le trip ?
Quand Ferreri arrêta sa carrière, tout le monde était parti faire caca.
Et moi, je me demande si je ne viens pas de m'autodécerner le titre de crevard du mois avec un papier qui pue autant que celui-ci. Cela arrive même aux meilleurs : Platini a bien loupé un péno en quarts de finale de coupe du monde, gasquet la méga tapette a bien pris de la coke ( Richard, on se voit bientôt sur ce blog ?), Michaël Youn a bien chanté « Parle à ma main », et Manu Payet a refusé la dernière émission d'arthur. Alors, même les grands connaissent des faiblesses.
Quand Ferreri a pris le micro, tout le monde s'est caché car ça faisait trop mal aux oreilles.