Le Grelier illustré
Chose promise, chose due, voici le post of the best, je parle bien sûr de notre bon vieux vendéen (à mon avis, c'est pas pour rien qu'il est vendéen) Christophe. J'ai découvert le phénomène il y a environ 8 mois, lors de mon jour de rentrée à La Rochelle. J'ai été le premier à travailler avec lui pour un texte sur le plagiat et j'étais loin d'imaginer ce qui nous attendait, moi et mes futurs amis lupiens.
Comment dire, Christophe, c'est un peu monsieur « Et merde !!». Il est capable de péter cinq verres dans une soirée rien qu'en bougeant un orteil et de se retrouver avec dix-huit litres d'alcool sur son pull rien qu'en tentant de viser sa bouche. Il a également réussi à être inondé dans son appart (son entrée était en pente ce qui facilitait l'arrivée d'eau, heureusement que j'étais là pour lui dire de boucher l'espace par un objet absorbeur !) et il nous sortait des phrases incroyables, style : « Je t'arrête tout de suite, Christophe » « Catch me if you can !! » ou des truc n'ayant ni queue ni tête (les exemples sont les bienvenus). Bref, c'est un marrant le Christophe. Une autre anecdote : les robinets des chiottes à la rochelle avaient une puissance de débit incroyable, je vous laisse imaginer l' état de ses sweats parfois... Mais tout ceci n'est rien comparé à ces trois jours dantesques à Nantes !!
Déjà, Marine et moi arrivons accompagnés de notre hôte dans son antre. Il nous fait faire le tour du proprio et s'arrête devant la porte des chiottes en nous disant : « Alors , c'est pété (mot utilisé 195 fois par Christophe en trois jours !!). Ce qu'il faut, c'est ouvrir le robinet et le laisser couler pour qu'il y ait un quart de rempli afin de tirer la chasse». Ok, ok !! La cuisine est un putain de capharnaüm : il y a un truc rempli de graisse, je sais pas à quoi ça sert, et de la vaisselle partout !! Gore, mais on est content de se revoir donc on laisse tomber.
Le lendemain, le réveil est dur : un peu de picole, l'arrivée du Djools et seulement quatre heures de sommeil avant le concours. Mais bon. L'écrit se passe, et on va se bouffer un croque-monsieur/ pommes de terre sautées (pas mauvais, ma foi). Après cette courte pause, on discute et Chris nous demande : « Vous avez payé ?». On lui répond « Non », pas hyper fort mais on lui répond et la discussion reprend. Et là, Chris le king commence à se marrer, nous regarde avec son oeil vicelard et nous fait :
« eh, ouais. J'ai trop géré. Et qui c'est qui va se faire quatre euros ?
- Pourquoi?
- Ben, vous avez payé. Et pas moi, tralala !
- Putain, on vient de te dire qu'on a pas payé !!
- Non.
- Mais si, ça fait même pas deux secondes qu'on te l'a dit ! »
Et là, le Chris est tout penaud tandis que Meuraïne s'engouffre dans le tunnel sans fin de la crise de rire pendant dix minutes. C'est vrai que c'était puissant.
J'avais oublié de vous dire que Chris a un petit balcon, pratique pour boire l'apéro. Sauf que les rideaux sont baissés. « Ben, remonte-les, connard !!! » me direz-vous. Sauf que, dixit Chris « le premier jour, j'ai voulu les monter et puis j'ai pété le truc », sans oublier qu'il a, un jour après son arrivée, éclaté son phare en tentant une manoeuvre de fortune (enfin, il faisait une marche arrière) dans son parking !! Trop dla balle, ce mec, je vous le dit. Quand vous ne vivez pas avec lui !! Je l'imagine bien rentrant chez lui le week end voir la famille et tout dévaster en 48 heures chrono. Avec le Djools, on l'imaginait également devant son immeuble réduit en poussière : 3 tonnes de gravats et Christophe se défendant : « Jai voulu me faire une tranche de pain de mie au grille-pain».
Et le meilleur perso pour la fin : après une journée dans l'appart, il n'y avait presque plus un verre, une fourchette, un couteau, une assiette propre. Et là je découvre un gros objet entre la gazinière et le frigo. Je hurle : « Mais t'es vraiment un gros crevard. Tu laves rien alors que t'as un lave-vaisselle !! ». Il me répond comme si c'était normal : « Ouais, mais il est pété !! ». Je le regarde, je regarde le lave-vaisselle et je le ferme en me disant : « J'aurais dû y penser plus tôt ! Quel con.».
Bref, de grands moments à vivre pour tous ceux qui aiment la Grelier Touch. Un monument à lui tout seul. Des crevards comme lui, on en rencontre qu'un dans sa vie et j'ai eu cette chance. Merci pour tout Christophe. Par contre, désolé, mais tout ceux qui vont lire ça vont t'éviter en tant que coloc', ce qui est tout à fait logique d'un point de vue humain.