Blog santé.
Une fois n’est pas coutume, ce blog va s’intéresser à notre santé et se focaliser sur une maladie rare mais pourtant ancrée dans notre époque. Un mal pouvant se manifester à n’importe quel moment et remettre en question notre mode de vie : la vingtmètrophobie.
Cette maladie, qui ne concerne en aucun cas les personnes ayant une peur incontrôlable de prendre plus de vingt fois dans leur vie les transports en commun souterrains sur rails, est un syndrome dont l’origine date du début du vingtième siècle et n’a cessé de prendre de l’ampleur au niveau mondial. D’abord concentré sur les grandes villes européennes et sud-américaines, désormais toute la planète a été touchée par ce mal d’un genre particulier.
Mais quelle est donc cette maladie ?
Maladie mentale qui a pour origine le mot latin « pierus carrus » (« pieds carrés »), en anglais « fifteenmilesphobia », la vingtmètrophobie se retrouve principalement chez le joueur de football, quoique de nombreux cas ont été diagnostiqués sur d’autres sports collectifs à cages, buts ou panneaux et qui donc contredit l’origine étymologique du mot (je pense bien évidemment à la maladie de la raquette) : lorsque le sportif pénètre dans les vingt mètres adverses (largeur de la surface adverse), celui-ci est pris de vertiges, de nausées, ses jambes se mettent à trembler et le ballon ( ou balle) manque irrémédiablement sa cible. La caractéristique principale du syndrome est le « putain ! » ou le « fait chier !» émis par la victime, suite à ce que l’on peut qualifier de « sa bouse ».
Qui en sont les victimes ?
Cette maladie est fréquente chez les défenseurs et milieux de terrain mais elle ne l’affecte pas autant qu’un attaquant qui lui peut se retrouver totalement démuni face à ce syndrome et perdre toute confiance en lui.
Le plus terrible dans cette maladie est l’intolérance des autres. Facilement affublé de sobriquets tels que « chèvre », « brêlouze », « pieds carrés », et souvent pris pour cible par ses entraîneurs, ses coéquipiers, ses adversaires mais aussi les supporters de son propre club, celui-ci sombre, dans de nombreux cas, dans la dépression et abandonne rapidement son sport favori pour sombrer dans l’alcoolisme, la drogue et la prostitution.
Alors comprenez-les, tolérez-les et aidez-les à combattre ce fléau. Mais il est possible de sortir de cette spirale (un exemple nous encire été donné ce week-end. Bravo !!), alors envoyez de l’argent à : GDC, une aide aux brêlouzes, 51, rue de la soif, 29069 Baie du Gazier.
Merci de votre attention. La semaine prochaine : le prurit anal.